Dans un nouveau pays, la présence d’objets familiers, dotés d’un sens spécial, réconfortent l’immigré et contribuent à la reconstruction dans son pays d’accueil d’un monde révolu et lointain. Cette analyse de deux romanciers canadiens d’origine italienne, Nino Ricci (Ontario) et Bianca Zagolin (Québec), examine la nature et la signification des objets ainsi que leur rôle dans la caractérisation des personnages et dans l’architecture des textes. Les objets emportés par les immigrés de Ricci et de Zagolin servent de support à une mémoire faillible: ils représentent à la fois tout ce que l’immigré a perdu et tout ce qu’il essaie de retenir. Témoins d’un autre monde, les objets évoquent simultanément leur matérialité et quelque chose d’autre qui les dépasse.

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• Miraglia, A. M., (2025), "Les objets-signes chez Nino Ricci et Bianca Zagolin", HSSCommons: (DOI: )

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1. Quaderni d'italianistica

Original publication: Miraglia, Anne Marie. "Les objets-signes chez Nino Ricci et Bianca Zagolin." Quaderni d'italianistica 28 (1): 2009. 135-150. DOI: 10.33137/q.i..v28i1.8553. This material has been re-published in an unmodified form on the Canadian HSS Commons with the permission of Iter Canada / Quaderni d'italianistica. Copyright © the author(s). Their work is distributed by Quaderni d'italianistica under a Creative Commons Attribution-NonCommercial 4.0 International License. For details, see https://creativecommons.org/licenses/.